Dannemois, le 17 janvier 2022. Obsèques de Françoise Peillon, née Blum (Baulieu), 26 juillet 1930 / 7 janvier 2022. Ayant échappé de peu à l'Anéantissement nazi, dénoncée - avec sa famille - à Grenoble, enfant cachée en Haute-Savoie (1943 et 1944 ; éternelle reconnaissance aux résistants d'Annecy, des Glières, des Aravis, du Beaufortain...), Françoise Peillon consacra sa vie à sauver de nombreuses autres vies, à l'hôpital (La Pitié - Salpêtrière), à rechercher et parfois trouver les causes de graves maladies endocriniennes. Championne de France universitaire de ski, navigatrice (transats en trimarans), elle aimait par ailleurs livres et beaux-arts, voyages et actions de solidarité... Ses trois enfants, ses dix petits-enfants et ses arrière-petits-enfants peuvent témoigner aussi de son engagement familial. יִתְגַדַל וְיִתְקַדַשׁ שְמֵהּ רַבָא... Françoise Peillon fut médecin hospitalier, agrégée de médecine, directrice de recherche à l'INSERM, spécialiste en physiopathologie de l'hypophyse et de la prolactine. Son père était le professeur de médecine Léon Blum (1878-1930), spécialiste de la physiopathologie rénale et diabétologue, à Strasbourg, initiateur de l'insulinothérapie en France, fils aîné du rabbin Félix Blum (1847-1925) et de Jeannette Lederman. Sa mère, Thérèse Lion (1894-1985), née à Caen, avocate et féministe, fut une militante des droits internationaux (SDN). Son frère est Étienne-Émile Baulieu (né en 1926), professeur honoraire de médecine du Collège de France et membre de l'Académie des sciences. Sa sœur était Suzanne de Brunhoff (1929 / 2015), économiste au CNRS (directrice de recherche).